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Selon la définition de l’OMS, la santé environnementale comprend (tous) les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement. Elle concerne également la politique et les pratiques de gestion, de résorption, de contrôle et de prévention des facteurs environnementaux susceptibles d’affecter la santé des générations actuelles et futures
Plus particulièrement, les études en santé environnementale visent à connaitre les expositions des populations aux différents facteurs de risque pouvant avoir des effets délétères ou protecteurs sur leur santé de manière globale.
L’ensemble des expositions environnementales, comportementales et professionnelles auquel est soumis un individu durant sa vie entière est nommé exposome.
Ce concept d’exposome, ou « l’ensemble des expositions environnementales au cours de la vie, y compris les facteurs liés au mode de vie, dès la période prénatale », a été défini en 2005 par Christopher Paul Wild, directeur du Centre International de Recherche sur le Cancer : Mission du CIRC: La recherche sur le cancer au service de la prévention – IARC afin de compléter notre connaissance du patrimoine génétique humain, le génome
Son objectif : apporter des éléments de compréhension des causes des maladies chroniques en ayant une meilleure connaissance des expositions.
Les cancers pédiatriques sont définis, selon l’Institut National du Cancer, comme l’ensemble des cancers déclarés chez les personnes âgées entre 0 et 17 ans au moment du diagnostic, avec une distinction opérée entre les enfants (âge de 0 à 14 ans révolus) et les adolescents (âge de 15 à 17 ans révolus) : INCa. Les cancers pédiatriques en France.
Un regroupement de cas de cancers chez les enfants d’un territoire, correspond à un agrégat (cluster pour la traduction anglaise) spatio-temporel ou « regroupement inhabituel dans le temps et dans l’espace, réel ou perçu, d’événements de santé incidents non-infectieux » : Guide méthodologique pour l'évaluation des agrégats spatio-temporels de maladies non-infectieuses
De nombreux agrégats spatio-temporels de cancers pédiatriques ont été signalés au cours de cette dernière décennie. Ces signalements recueillis par les Agences Régionales de Santé (ARS) ont été transmis pour investigation par Santé Publique France : dans l’Eure en Normandie où 11 cas de cancers pédiatriques ont été signalés dans deux communes entre 2017 et 2019 : Cancers pédiatriques dans l’Eure dans le département du Haut-Jura en septembre 2019 :17 cas d’enfants diagnostiqués entre 2010 et 2020 au niveau d’un regroupement de communes : Investigation d'un agrégat spatio-temporel de cancers pédiatriques dans le Haut-Jura.
Le collectif Stop au Cancers de nos Enfants, constitué en Mars 2019, s’est mobilisé pour signaler l’excès de cas de cancers pédiatriques sur son territoire, une zone regroupant neuf communes basées en Pays de Retz, dans l’objectif de recueillir des éléments de compréhension explicatifs de cette incidence élevée intervenant depuis 2015.
Ces cas concernent principalement des hémopathies malignes (leucémies, lymphomes), mais aussi des tumeurs osseuses et cérébrales.
Plus de précision sur les cas qui leur ont été signalés en consultation sur le site internet du collectif
L’investigation menée par Santé Publique France suite au signalement par le collectif a suivi la démarche d’évaluation d’agrégat selon une approche épidémiologique visant à identifier une cause commune aux cas si la situation d’agrégat est confirmée, a conduit aux conclusions suivantes : « un regroupement spatio-temporel sans cause commune identifiée, et, conformément au guide méthodologique d’investigation des clusters ».
« Du fait de l’absence d’hypothèse permettant d’établir clairement un ou plusieurs facteurs de risque commun, [Santé Publique France] ne propose pas d’investigation environnementale complémentaire aux investigations menées dans le cadre de la campagne de levée de doute » : Dossier pédagogique Regroupement de cancers pédiatrique Loire Atlantique 22-09-20. Les différentes publications produites lors de l’investigation peuvent être consultés ici :
— Santé publique France : cancers-pediatriques
Le collectif déplore l’absence d’investigations approfondies menées par les autorités sanitaires pour expliquer la survenue de cancers pédiatriques sur le territoire.
Ces divergences méthodologiques ont souligné l’importance d’une mobilisation citoyenne pour développer une recherche active sur les facteurs de risque environnementaux des cancers pédiatriques, afin de répondre aux inquiétudes de la population locale et de s’inscrire dans le respect du principe de précaution, dans une démarche indépendante et transparente.
Il est indispensable de mieux connaitre les causes des pollutions environnementales et l’impact de cet environnement (air, eau, sols, alimentation, produits du quotidien…) sur notre santé.
Identifier les causes, c’est permettre à chacun de se protéger et de préserver la santé de tous.
Les polluants environnementaux suspectés sont multiples : pesticides, produits industriels, composés organiques volatils, ondes électromagnétiques, pollution de l’eau potable, etc.
Ces facteurs peuvent agir seuls ou en synergie sur les organismes vivants avec une sensibilité accrue lors du développement des organismes et même en période pré conceptuelle, par des effets épigénétiques.
Des cartographies du territoire sont en cours d’édition pour vous informer sur la distribution des polluants mesurés par les o
Notre rôle :
→ Fournir des informations accessibles sur les risques identifiés
→ Promouvoir les bons gestes au quotidien
→ Encourager la réduction des expositions dans les lieux de vie, de scolarisation, de restauration collective et de loisirs, etc.
L’étude a conclu qu’en zones viticoles, l’exposition aux pesticides est influencée principalement par les pratiques agricoles et les contacts avec l’environnement.
Certains gestes du quotidien et aménagements du logement sont associés à une diminution de l’exposition :
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